Orange Mécanik

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No justice no peace

Là où il n’y a pas de justice, il n’y a pas de paix… La violence, partout la violence, elle transpire de notre société, elle fascine, elle nous dépasse, nous angoisse. Elle déferle de plus en plus souvent, dans les faits divers, les manifestations, les fêtes , partout, elle est partout. Pourquoi tant de haine ? La sempiternelle question est aujourd’hui une question essentielle. Le pourquoi du comment de cette violence gratuite qui dévaste les vies de ceux qui la subisse de front. Le monde récolte ce qu’il sème. Et comme le dit le vieil adage il n’y a pas de fumée sans feu !

Notre société est injuste. Elle est individuelle dans son modèle sociale et conditionne les individus dans une compétition de performances, à tous les niveaux et dans tous les domaines. Cette pression sur les individus n’est pas vécu chez tout le monde de la même façon. Toutes les couches sociales ne subissent pas cette pression de la même façon. L’argent protège de la violence car il permet de s’isoler de tous les fléaux qui aliènent les individus. Malbouffe, mal logement, pollution, maladies, drogues, mafia, acculturation, ghettoïsation, racisme, santé… sont souvent subis par les mêmes. Malgré le souhait ou plutôt les principes d’égalité et de fraternité, la réalité du monde nous montre l’inverse. Les inégalités fortuites sont le fruit d’un système capitaliste égoïste qui strangule la redistribution des richesses… cette violence silencieuse sociétal ne se voit pas et se manifeste parfois de façon spectaculaire et gratuite comme lors de manifestations publiques comme les matchs de foot ou encore la fête de la musique. Ce sont ceux qui la subissent au quotidien. Les défavorisés d’un système pernicieux, les jeunes shootés à la dopamine et pervertis aux jeux violents, aux films violents, à la pornographie et à la distanciation empathique.

C’est un retour de bâton pour la société, une sonnette d’alarme qui sert les discours réactionnaires pour ajouter toujours plus de barrières entres les couches sociales et ayant donc pour effet d’accentuer encore plus cette violence intrinsèque à notre société. Le devoir de justice sociale est donc important pour avoir la paix et la quiétude autour de nous.

No Justice No Peace - 20 / 20 cm

No pain no game

Pas de souffrance, pas de jeu. Souffrir pour réussir, pour gagner, pour vaincre… le système est ainsi pensé. Le mérite, la récompense, bâtissent l’enceinte de notre condition. Apprendre les règles afin de savoir où se placer pour pouvoir en tirer le bénéfice qui nous permettra de nous extraire de cette prison invisible. Acheter de la liberté éphémère avec les gains que l’on a réussi à s’approprier grâce à notre niveau de compétences. Ce système est un jeu réel dont les règles sont basées sur la volonté de chacun à ne pas subir la souffrance. Il profite ainsi de notre faiblesse pour nous imposer des règles perfides faisant illusion d’une liberté choisie. C’est à cause de l’argent que le système nous tient. La souffrance est rétribuée par ce dernier afin de pouvoir nourrir le système un peu plus en s’octroyant quelques privilèges éphémères qui permettront à l’argent de revenir dans le système. Au final le retour à la case est départ est inévitable, la liberté illusoire s’efface une fois que le porte feuille est vide. La souffrance doit recommencer et le cercle vicieux ne s’arrête jamais.

Bien évidement nous ne sommes pas tous égaux face à cette réalité, face aux règles du jeu. Certains partent mieux loti que d’autres et cela renforce la violence pernicieuse du système. Cette violence invisible qui aboutit chez certains à des comportements extrêmes de survie, de tricherie, de renégat…

No Pain No Game - 20 / 20 cm

Master peace

Oui la vraie paix doit s’apparenter à une œuvre majeur. Une référence, une étoile du nord guidant le monde dans une bienveillance équitable. Afin de conjurer la violence, la paix maîtresse doit-elle s’imposer à nous par la contrainte ou bien par la conviction. Peut-on imposer la paix par la violence ? Les guerres que mène l’Occident ont quasiment toutes le prétexte de la paix et de la démocratie pour se justifier. Elles sont préventives … Tuer car on se sent menacé serait-il une raison suffisante pour justifier l’horreur ? Qui juge, qui décide ? De quel point de vue regarde-t-on une situation ? Ai-je assez de distinction pour pouvoir décider si je dois anticiper la violence présumée par la violence actée ? Avons-nous le droit de tuer quelqu’un parce que la possibilité qu’il nous soit hostile nous traverse l’esprit ? Non, c’est un crime dans la loi, personne ne peut justifier de façon acceptable par la société le fait de commettre un meurtre, un crime, un homicide… alors pourquoi cela semble être accepté dans les relations conflictuelles de certains pays ? On ne peut justifier l’horreur par le fait de l’avoir vécue. Cela s’appelle la loi du talion et c’est un retour aux âges sombres de la civilisation. Nous ne pouvons plus vivre dans un monde subjectif, paranoïaque et sourd, car sinon c’est la guerre qui prend la parole…

Master Peace - 30 / 30 cm

Peace of shit

De ce constat en vient une conclusion. La paix que l’on veut nous imposer est totalitaire. Au niveau national comme international, enfermer les gens que l’on juge nuisibles ne nous protège en rien des causes de leur nuisance, même si celles-ci sont avérées. Au contraire, elle les accentue par la répression et participe ainsi à fissurer un peu plus la cohésion sociale.

Les clivages de nôtre monde ne peuvent disparaître avec ce principe d’isolement ou d’élimination. Les humains ne sont pas des nuisibles que l’on éradique d’un coup de bombe insecticide ou d’un coup de balais vers la sortie. Le monde est Un, l’humanité est Une, le genre humain est Un… tuer son prochain et c’est l’humanité que vous tuez ! Sauver son prochain et c’est l’humanité que vous sauvez… Ces versets bien connus du Coran devraient nous aider à prendre du recul sur ce que le monde veut nous faire croire. Sur ces clivages et discours haineux qui nous plongent dans les replis communautaristes. Les clans représentent une vision étriquée du monde. Ils sont une barrière à l’universalisme et à l’humanisme.

Comment peut-on vivre en paix, physique et psychique, si l’on sait qu’une partie de l’humanité subi l’injustice, la persécution, ou pire la mort ? S’indigner est le minimum mais cela n’aide pas à empêcher la chose. Se sentir impuissant ou bafouer de vouloir dénoncer, nous impose une amnésie forcée qui ne s’oublie pas… oui nous ne pouvons oublier que nous sommes amnésiques ! Le cerveau humain n’est pas une barrette de RAM.

La paix que l’on nous impose est une paix de « merde »

Peace Of Shit - 20 / 20 cm

We don’t give a fuck !

Toute cette perception du monde engendre chez chacun des réactions différentes. Il en est une qui, à l’image des 4 antihéros de Kubrick, me fascine particulièrement. Celle de la violence gratuite envers et contre tout et rien à la fois ! Cette fascination n’est pas un cautionnement implicite. C’est une expression jubilatoire de l’excitation perverse engendrée par le système. Lorsque la justice n’est pas considérée, lorsqu’elle est bafouée, bâillonnée, étouffée, alors le sentiment de révolte prend les commandes. Et la révolte n’a rien de calculé, de pensé, de réfléchi qui en ferait un acte de préméditation révélant une prise de position politique. Non, elle est incontrôlée et incontrôlable. On retrouve ce sentiment de violence jubilatoire dans le clip du groupe Justice, « Stress », réalisé par Kourtrajmé. Un clip dont la violence gratuite nous rappel celle d’Orange Mécanique, et qui nous ramènent aux raisons évoquées plus haut d’injustices sociales et sociétales.

Le graffiti pure, à savoir le vandal, est issu de cet esprit de destruction et d’agression. Souvent assimilé à la jeunesse en mal existentiel, il est un bon reflet des manquements d’une société malade. Vivre ce sentiment d’expédition punitive apporte un profond soulagement à ses protagonistes. Bien évidement ce n’est pas cautionnable lorsque des personnes les subissent, mais pour le graffiti c’est un sentiment fort de rébellion, de vie, d’exultation de l’existence face à la condition. dans le clip de Justice, les jeunes délinquants portent sur eux le manteau à l’effigie du groupe de musique, mais ils portent aussi en eux, le stéréotype des fauteurs de troubles vendu par les médias et les politiques étriqués. Quelle lecture devons-nous en avoir à part celle de la révolte ? On s’en bat les c…, cette formule est celle du désespoir de cause, celle de la survie, celle du tout pour le tout !

We Don’t Give A Fuck - 20 / 20 cm


Time is my enemy

Le temps, le seul vrai ennemi qui soit. Il représente la seul chose contre laquelle nous devrions lutter.

Impossible ? Oui c’est impossible, mais le temps n’est pas seulement le temps qui s’écoule. Le compte à rebours que chacun vit. Il est aussi une matérialisation de nos actes, de nos pensées afin d’en immortaliser la substance. Chaque action répond à un temps donné. Consacrer son temps à des actions futiles, inutiles, ou stériles, plonge l’individu dans un questionnement profond quant à sa raison d’être. Être utile, nécessaire, apporte une réponse à ces questions. La société nous force par le détournement de notre attention à oublier ce principe psychologique vital. L’oisiveté du bonheur éphémère, acheté, ne suffit pas à nous procurer la plénitude tant convoitée. L’argent ne fait pas le bonheur dit-on ? Mais peut-être que le temps, lui, peut nous l’apporter en ayant une maîtrise sur son emprise et son empreinte. Scientifiquement le bonheur rajeuni car il insuffle à nos cellules les hormones nécessaires à leur conservation. Mais comment maîtriser le temps ?

Appartenir à son époque, être ancré dans sa contemporaneité, en résonance avec son temps est un principe essentiel pour cultiver la régénéréscence de nos corps constitués. La réalisation de soi passe par une idée que l’on se fait de notre appartenance à notre temps. Se sentir vivre est une appréciation du moment présent, de l’instant, dans ce qu’il a de plus essentiel à nous apporter. Laisser le temps agir comme un carcan est un pas de plus vers l’oubli de soi, vers la dégénérescence, un pas de plus vers notre tombe.

Time Is My Enemy - 20 / 20 cm

Deep Inside

Orange Mécanik ou l’expression de la violence intrinsèque à notre époque. Il est des comportements que la société ne peut pas contrôler. La volonté d’éteindre les frustrations et les injustices par la force ou la privation des libertés ne fait qu’accentuer les conséquences des problèmes que l’on occulte. Les colères sont nombreuses, les peurs cultivées, ce qui plonge l’individu, le citoyen, dans un refoulement forcé de ses revendications, de sa liberté d’expression, de sa colère, de sa frustration, au plus profond de soi. Ce sentiment refoulé créé une aliénation psychologique constante qu’il est souvent difficile de canaliser ou d’annihiler. Les démonstrations et manifestations de violence pullulent de plus en plus et à tous les niveaux, violence physique, violence psychologique, violence politique, violence étatique, violence racialiste… cette œuvre en est un témoignage personnel.

Et vous cela vous arrive-t-il aussi d’avoir envie d’exulter votre colère face à la violence du monde ? Rejoignez mes contacts privés afin que nous puissions échanger sur le sujet et apporter votre expérience et votre soutien à mon travail d’artiste.

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Deep Inside - 20 / 20 cm

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Une vie entropique…